Crash du vol AH5017 : l’enquête associera plusieurs pays

Le détachement militaire français dépêché dans le nord du Mali sur le lieu du crash du vol Ouaga-Alger AH 5017 a retrouvé vendredi la boîte noire du DC-9 affrété par Air Algérie. Mais Paris écarte déjà « la possibilité d’un tir depuis le sol ».

Un MD-83 de la compagnie Swiftair à Orly le 6 juin 2013. © AFP

Un MD-83 de la compagnie Swiftair à Orly le 6 juin 2013. © AFP

Publié le 25 juillet 2014 Lecture : 5 minutes.

Notre live s’achève. Retrouvez toutes les informations sur le crash du vol Air Algérie ci-dessous

Si les circonstances exactes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie ne sont pas encore connues, Paris a indiqué vendredi 25 juillet qu’il écartait "depuis le début la possibilité d’un tir depuis le sol". Une hypothèse jugée "hautement improbable voire impossible", selon Frédéric Cuvillier, secrétaire d’État français aux Transports. Ce dernier reste cependant "très prudent" : "Après, est-ce la raison principale, y a-t-il eu un problème technique ou peut-être cumulatif, il reste à déterminer cela", a-t-il ajouté.

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"Compte tenu de l’état de l’avion, il est fort peu probable voire exclu qu’il y ait des survivants", a déclaré Frédéric Cuvillier. Une information confirmée par François Hollande, lui-même. "Il n’y a hélas aucun survivant", a dit le président français sur France 2 vendredi matin.

17 heures : Voici d’autres images diffusées par l’ECPAD :

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16 heures 50 : Un organisme français, l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) vient de communiquer les premières images du site du crash de l’avion AH5017 :

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15 heures 45 : Selon le ministre algérien des Transports, Amar Ghoul, l’équipage espagnol du vol AH 5017 avait déjà  effectué cinq voyages  sur  la ligne Alger-Ouagadougou. Le ministred doit se rendre à Bamako puis Ouagadougou.

15 heures 40 : Le patron du groupe Air France-KLM, Alexandre de Juniac,a annoncé que la compagnie avait décidé d’éviter le survol du Mali en attendant que l’enquête sur le crash progresse.

15 heures 35 : Fleur Pellerin, secrétaire d’État aux Français de l’étranger, à l’issue d’une réunion de la cellule de crise mise en place au Burkina Faso : "D’après les enquêtes menées à la fois par les autorités burkinabè et par ce que nous savons côté français, il n’y avait pas de personnes suspectes parmi les personnes enregistrées à bord. Mais, pour avoir des certitudes, il faudra attendre que l’enquête puisse se dérouler sur place", a déclaré.

Carte de la localisation de la zone du crash. © Google Maps/J.A.

15 heures 30 : Laurent Fabius : "Notre intention est d’acheminer le plus rapidement les dépouilles à Gao."

15 heures 25 : Jean-Yves Le Drian a également précisé que "180 militaires Français et Maliens, complétés par 40 Néerlandais" étaient présents à Gossi. "Nous ne sommes pas dans une zone de conflit immédiat, mais nous prenons toutes les mesures pour assurer la sécurité des hommes. 150 km séparent Gossi de Gao (2 à 3h de route), entre Gossi et la zone de l’accident, il faut 6 heures pour parcourir 80 km", a-t-il indiqué.

15 heures 25 : Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’exprime à son tour. Il confirme que "2 mirages basés à Niamey ont été détournés de leur mission, pour conduire les premières recherches", précise que "malgré une météo hostile et une nuit de niveau 5 (noire), 2 hélicoptères décollent de Gao pour confirmer la localisation" et qu’une nouvelle équipe aéroportée est arrivée ce matin, juste avant le lever du jour (7h30 heure française)."

15 heures 20 : 54 Français sont morts, selon le bilan définitif annoncé par le Quai d’Orsay.

15 heures 15 : Selon Laurent Fabius, "un dispositif de sécurisation autour des débris a été déployé par les forces françaises et maliennes (..) L’enquête va être menée en collaboration avec le Mali, le Burkina Faso, l’Algérie, et l’Espagne".

15 heures 10 : Laurent Fabiu s: "Les débris sont concentrés dans une zone de savane et sable dont l’accès est très difficile à la saison des pluies (…) Ce drame touche 118 personnes, dont 54 Français y compris les double-nationaux."

15 heures 05 : Conférence de presse du ministre français des Affaires étrangères. Il déclare que "les débris sont concentrés sur une surface d’environ 300 mètres sur 300 mètres, dans une zone de savane et de sable".

14 heures 40 : Selon un responsable local à Gossi, au Mali, cité par "France 24", des gardiens de troupeaux près du village de Hamni-Ganda ont assisté au crash. "Les gardiens étaient dans la brousse et ont vu l’avion tomber", a déclaré Louis Berthaud, une personnalité de Gossi, joint par téléphone. "C’était sans doute une tempête et il a été frappé par la foudre. Ils disent qu’il était en feu quand il est tombé, avant de s’écraser."

14 heures 15 : Le président Abdelaziz Bouteflika a décidé d’un deuil national de trois jours en Algérie.

14 heures 05 : Le vol AH5017 transportait sept personnes d’une même famille franco-burkinabè originaire de Nantes qui voyageaient ensemble.

14 heures : Le probable crash de l’avion d’Air Algérie, intervenu dans la nuit de mercredi à jeudi, n’a sans doute pas été provoqué par la masse orageuse située sur le passage de l’appareil, selon plusieurs experts en aviation.

"Lorsqu’un avion est vraiment frappé par la foudre, les risques sont infimes qu’il soit abattu, il y a eu quelques exemples dans l’histoire, mais c’est extrêmement rare", a expliqué à l’AFP Robert Galan, ancien commandant de bord d’Air France.

13 heures 50 : Selon un communiqué de la présidence algérienne, " à la suite de l’accident subi par le vol d’Air Algérie reliant Ouagadougou  à Alger", le président  Abdelaziz Bouteflika a décidé "un deuil national de trois jours à partir de vendredi".

12 heures 50 : La chaîne française "France 2" a diffusé les premières images de l’avion.

12 heures 40 : Selon l’Elysée, l’avion transportait 118 personnes (112 passagers et 6 membres d’équipage), et non 116 ou 119 comme précédent indiqué.

12 heures 30 : Selon les informations du Monde, l’avion a d’abord été localisé grâce à un drone Reaper de l’armée de l’air française basé au Niger, à la suite d’une information donnée par les autorités burkinabés. Un hélicoptère a ensuite formellement identifié les débris de l’appareil à 2 heures du matin.

>> Lire aussi : Cinq questions sur le crash du vol AH5017

11 heures 58 : Les familles de 51 Français qui étaient à bord, seront reçues au quai d’Orsay samedi dans l’après-midi, après la nouvelle réunion de crise en matinée.

11 heures 40 : Après la sécurisation de la zone du crash du vol AH5017, près de Gossi dans le nord du Mali, le détachement militaire français dépêché sur place a retrouvé, le 25 juillet, une boîte noire de l’avion qui a été aussitôt acheminée à Gao.

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