Gaza : Israël accusé de possibles crimes de guerre par l’ONU

Alors que débute la troisième semaine de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, la haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a demandé une enquête sur les possibles crimes de guerre commis par Israël à Gaza, et dénoncé les attaques indiscriminées menées par le Hamas contre des zones civiles.

Un raid israélien sur la bande de Gaza. © AFP

Un raid israélien sur la bande de Gaza. © AFP

Publié le 23 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Lors d’une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU sur l’offensive israélienne, qui s’est tenue à Genève, mercredi 23 juillet, à la demande de la Palestine et des pays arabes, Navi Pillay, haut-commissaire des Nations unies, a indiqué qu’il y avait une forte possibilité que le droit international humanitaire ait été violé, d’une manière qui pourrait constituer des crimes de guerre. Elle a demandé une enquête sur chacun des incidents survenus depuis le début de l’opération "Bordure protectrice".

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Elle souligne également qu’une fois de plus, les principes de distinctions et de précaution ne sont pas clairement respectés durant les attaques indiscriminées menées contre des zones civiles par le Hamas et d’autres groupes palestiniens armés.

Des violations massives et systématiques des droits de l’Homme

Le haut-commissaire a exigé le respect du droit international dans les territoires palestiniens occupés. Un projet de résolution est sur la table des participants. Le texte, qui sera soumis à approbation aux personnes présentes à la réunion, condamne avec la plus grande fermeté les violations massives et systématiques des droits de l’Homme découlant des opérations militaires israéliennes dans les territoires palestiniens occupés depuis le 13 juin, en particulier l’offensive israélienne à Gaza.

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Le texte recommande aussi que la Suisse, comme État dépositaire des Conventions de Genève, convoque rapidement la conférence des États parties à la quatrième convention de Genève pour décider des mesures à prendre pour que la convention, un texte essentiel du droit humanitaire, soit appliquée dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est.

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Les pays européens et les États-Unis n’ont pas soutenu la convocation de la réunion d’urgence du Conseil des droits de l’homme mercredi à Genève.

(Avec AFP)

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