RDC : une coalition de l’opposition veut voir Kabila à la CPI

La coalition des forces politiques et sociales de l’opposition a lancé mercredi une pétition pour que le président congolais, Joseph Kabila, soit traduit devant la CPI pour crimes contre l’humanité.

Une affiche à la gloire de Joseph Kabila. © Emmanuel Braun/Reuters

Une affiche à la gloire de Joseph Kabila. © Emmanuel Braun/Reuters

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Publié le 17 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Mis à jour à 20 heures 10

Après avoir demandé le départ de Joseph Kabila, la coalition des forces politiques et sociales de l’opposition, qui rassemble plusieurs partis dont l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) et l’UNC (Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe), veut que le président congolais soit traduit devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crime contre l’humanité.

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"Nous lançons officiellement une demande sous forme de pétition à monsieur Barack Obama, aux membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et à son secrétaire général pour un solliciter des mesures d’isolement à l’encontre de Joseph Kabila et sa mise en accusation devant la CPI", affirme un document signé par Bruno Mavungu (secrétaire général de l’UDPS), Martin Fayulu (président de l’Ecide) et Jean-Bertrand Ewanga (secrétaire général de l’UNC).

>> Lire aussi : Les évêques demandent à Kabila de partir en 2016

La coalition dénonce "les menaces et brimades diverse dont sont victimes les opposants au régime de Kabila", réclame la tenue du dialogue inclusif conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba", et exige la libération sans condition de tous les détenus politiques et d’opinion" comme Diomi Ndongala, le pasteur Fernando Kuthinon et Bruno Kabatshi.

La pétition rend responsable le chef de l’État du massacre des adeptes de la secte Bundu dia Kongo, des exécutions extrajudiciaires des présumés Kuluna (des hors-la-loi), de la disparition des officiers originaires de la province de l’Equateur, de l’assassinat des journalistes et activistes des droits de l’homme.

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>> Lire aussi : Kabila ou la stratégie du félin

"C’est totalement insensé, réagit Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. Les accusations ne tiennent pas debout. Certaines de ces affaires ont déjà été réglées par la justice de notre pays. Et qu’est-ce que le président américain, dont le pays n’a même pas ratifié le traité de Rome, a à voir là-dedans ?"

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Par Vincent DUHEM

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