France : l’ex-officier de gendarmerie Paul Barril interpellé après s’être retranché à son domicile

Paul Barril, ex-officier de la gendarmerie française, s’est rendu lundi matin aux forces de l’ordre après s’être retranché armé dans son domicile d’Antibes, dans le sud de la France.

Paul Barril le 14 décembre 2004 à Paris. © AFP

Paul Barril le 14 décembre 2004 à Paris. © AFP

Publié le 30 juin 2014 Lecture : 1 minute.

L’ex-officier de la gendarmerie française Paul Barril, connu pour son rôle très controversé pendant le génocide des Tutsis au Rwanda, a été interpellé lundi 30 juin après s’être retranché armé dans son domicile d’Antibes, dans le sud de la France. L’ancien gendarme s’est rendu à la police au terme de négociations avec le Groupement d’intervention de la police nationale (GIPN).

Ancien numéro 2 du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), Paul Barril s’est rendu "dans le calme" et "sans incident", a précisé une source proche de l’enquête, sans donner plus de détails sur les circonstances et les raisons de son geste.

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Un "enchaînement malheureux"

Selon son avocate, Me Sophie Jonquet, présente sur place, cette interpellation est due à un "enchaînement malheureux". "Suite à un ennui de santé, les pompiers ont été appelés. Ils ont constaté la présence d’armes, ce qui a déclenché une espèce de ‘tsunami policier’", a-t-elle raconté.

D’après elle, c’est un problème lié à son traitement médicamenteux pour la maladie de Parkinson qui a déclenché l’appel aux pompiers. "Le GIPN est intervenu et après, ne comprenant pas trop ce qui se passait, les choses ont pris un peu de temps. Les choses se sont terminées naturellement, tout va bien. Paul Barril a été évacué à l’hôpital suite à son ennui de santé", a-t-elle ajouté.

Génocide au Rwanda

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L’ancien capitaine de gendarmerie, qui a participé à la création du GIGN en 1974, s’était reconverti dans les années 1980 dans la sécurité privée et a conseillé différents chefs d’États, notamment en Afrique, et plus particulièrement au Rwanda, où son rôle pendant le génocide de 1994 reste très controversé.

En mars, il avait confié être atteint de la maladie de Parkinson et sous traitement médical lourd. "Je ne me laisserai pas mettre sur une chaise roulante, j’arrêterai la machine avant", avait-il notamment affirmé à l’AFP.

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(Avec AFP)

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