RDC : violents affrontements à Lubumbashi autour d’un dépôt de munitions

Pendant près de trois heures, un groupe armé a affronté des militaires autour d’un dépôt de munitions à Lubumbashi, dans la nuit de lundi à mardi.

Les hommes de Kata Katanga après leur reddition en mars dernier. © Radio Okapi

Les hommes de Kata Katanga après leur reddition en mars dernier. © Radio Okapi

Publié le 29 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

Des hommes en armes ont tenté de s’emparer d’un dépôt de munitions, dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 octobre, à Lubumbashi, la deuxième ville de la République démocratique du Congo (RDC).

Les militaires présents sur place ont répondu avec des armes lourdes, a précisé Juvénal Kitungwa, ministre de l’intérieur du Katanga, la province du Sud-Est dont Lubumbashi est la capitale.

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Les échanges de tirs ont duré plus de trois heures, ont indiqué des témoins dans des quartiers situés dans le centre-ville. On ne savait pas en milieu de journée si les assaillants avaient pu repartir avec des munitions.

Opération des Kata Katanga ?

Selon une source à l’Agence nationale du renseignement (ANR), l’attaque a visé un dépôt de munitions dans le quartier industriel de la ville et a été menée par des indépendantistes Kata Katanga. Un porte-parole de l’armée a confirmé cette attaque, indiquant que les gardes commis au dépôt avaient répliqué aux tirs et qu’il y avait eu des morts de part et d’autre.

Selon des sources à la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco), il y aurait au moins quatre morts. Un témoin a indiqué avoir vu les corps sans vie de trois soldats près du dépôt de munitions.

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D’après la source à l’ANR, des combattants de la milice se seraient éparpillés dans différents quartiers de la ville en tirant en l’air pour semer la panique.

Originaires du Nord de la province et sécessionnistes, les Kata Katanga attaquent régulièrement des dépôts militaires. En mars, ils avaient réalisé une opération d’éclat en défilant en plein jour dans le centre de Lubumbashi jusqu’à ce que des combats les opposent à l’armée aux abords du gouvernorat. Le bilan officiel de ces affrontements avait été de 23 morts.

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(Avec AFP)

 

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