Opération Serval : un deuxième soldat français tué au nord du Mali

L’armée française a perdu son deuxième soldat engagé dans l’opération Serval au nord du Mali. Un légionnaire a été tué lors d’un accrochage dans le massif des Ifoghas où se seraient retranchés les groupes islamistes armés.

Un deuxième soldat français tué le 19 février à la suite d’un accrochage au nord du Mali. © AFP

Un deuxième soldat français tué le 19 février à la suite d’un accrochage au nord du Mali. © AFP

Publié le 19 février 2013 Lecture : 1 minute.

Au Mali, les deux camps continuent à compter les morts. Un soldat français, sous-officier de la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP) de Calvi, a été tué le 19 février lors d’un accrochage sérieux dans le nord du pays qui a également causé la mort de plusieurs terroristes, a annoncé François Hollande en marge d’un déplacement à Athènes. Il s’agit du sergent-chef Harold Vormezeele, deuxième mort français depuis le début de l’opération Serval le 11 janvier. Sa famille a été prévenue.

Interrogé par des médias sur place, le chef de l’État français a expliqué que ces combats meurtriers étaient intervenus lors d’une opération des forces spéciales, dans le massif montagneux des Ifoghas, dans le nord du Mali. « En ce moment, nous avons des forces spéciales qui sont au nord du Mali et qui interviennent dans une zone particulièrement délicate – le massif des Ifoghas – là où des groupes terroristes se sont retranchés », a expliqué François Hollande.

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Pour le président français, l’opération en cours est donc destinée à arrêter des derniers chefs et groupes terroristes qui se sont repliés à l’extrême nord du Mali. En visite à Paris, le Premier ministre malien Diango Cissoko se voulait plutôt rassurant. « Les opérations militaires d’envergure [au Mali] arrivent à leur terme », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse qu’il a animée ce mardi avec le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. « La situation est bien meilleure qu’il y a quelques semaines », a-t-il poursuivi, avant de souligner que l’essentiel du travail consistait actuellement à « la sécurisation des zones libérées ».

(Avec AFP)

 

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