Tunisie : douze partis de gauche créent un « front populaire »

Douze partis de gauche et un groupe de personnalités indépendantes se sont regroupés pour former un « Front populaire », nouvelle force d’opposition, a annoncé lundi 13 août le Parti ouvrier tunisien (POT).

Une séance plénière de l’Assemblée nationale constituante tunisienne, le 8 août 2012 à Tunis. © AFP

Une séance plénière de l’Assemblée nationale constituante tunisienne, le 8 août 2012 à Tunis. © AFP

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Publié le 14 août 2012 Lecture : 1 minute.

La réorganisation de l’opposition tunisienne se poursuit.  « Un "front populaire" a été créé dimanche soir à Tunis réunissant douze partis de gauche et un groupe de personnalités indépendantes et reconnues pour leur militantisme », a annoncé lundi 13 août le Parti ouvrier tunisien (POT) dans un communiqué.

Cette alliance ambitionne d’être une véritable opposition au triumvirat, composé de Ennahdha et de deux partis de centre-gauche, le Congrès pour la République (CPR) du président Moncef Marzouki et Ettakatol, qui dirige actuellement la Tunisie.

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Le « front populaire » veut concurrencer une autre alliance formée par le Parti Républicain (centre) et Al Massar (La Voie, gauche) autour de Nida Tounès (l’Appel de Tunisie), le nouveau parti de l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi. L’Appel de Tunisie, qui connaît une popularité croissante depuis sa création en juillet, et ses alliés ont indiqué songer à se présenter ensemble lors des élections prévues en mars 2013. Un scrutin dont l’organisation dépend de l’adoption par l’Assemblée nationale constituante (ANC, élue en octobre 2011) d’une nouvelle Constitution d’ici octobre prochain, mais dont les travaux ont pris quelque six mois de retard.

(Avec AFP)
 

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