RDC : la CPI condamne l’ex-chef de milice Thomas Lubanga à 14 ans de prison

Reconnu coupable d’enrôlement, de souscription et d’utilisation d’enfants-soldats durant la guerre civile en Ituri (RDC) en 2002-2003, le chef de milice congolais Thomas Lubanga a été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale (CPI), mardi 10 juillet. La Cour a précisé que les six années qu’il a déjà passées en détention provisoire depuis 2006 seraient déduites de sa peine.

L’ancien chef de milice congolais, le 14 mars 2012 à La Haye. © AFP

L’ancien chef de milice congolais, le 14 mars 2012 à La Haye. © AFP

VINCENT-DUHEM_2024

Publié le 10 juillet 2012 Lecture : 1 minute.

Sauf nouveau rebondissement, l’ex-chef de milice congolais Thomas Lubanga devrait passer les huit prochaines années de sa vie en prison. Reconnu coupable d’enrôlement, de souscription et d’utilisation d’enfants soldats durant la guerre civile en Ituri (RDC) en 2002-2003, le fondateur de l’Union des patriotes congolais (UPC) et ex-commandant en chef des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) a été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale, mardi 10 juillet. La Cour a précisé que les six années qu’il a déjà passées en détention provisoire depuis 2006 seraient déduites de sa peine. C’est la première sentence prononcée par la CPI depuis sa création en 2003.

Moreno-Ocampo épinglé

la suite après cette publicité

La sentence prononcée est inférieure à celle qu’avait réclamée l’accusation, qui avait requis trente ans de prison le 13 juin. Le juge a justifié sa décision par la coopération constante de Lubanga avec la Cour tout au long de la procédure, alors que le comportement de l’accusation le soumettait à une « pression constante et injustifiée ». C’est l’attitude de Luis Moreno Occampo pendant le procès qui est ainsi pointée du doigt.

La défense a un délai de trente jours pour faire appel du jugement qui sera effectif lorsque Thomas Lubanga aura pris connaissance de la traduction en français du texte, rédigé en anglais. Elle pourra également interjeter appel de la condamnation prononcée mardi.

Thomas Lubanga avait plaidé non coupable lors de son procès qui s’était ouvert le 26 janvier 2009 et s’était achevé le 26 août 2011.

(Avec AFP)
 

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires