Médias : de la censure au satellite

Le plus grand événement panarabe sur les médias s’est tenu il y a quelques jours à Dubai, aux Émirats arabes unis. Au menu des rencontres de ce Forum : la remise des prix de la presse arabe, les chaînes satellites, le passage au numérique ou la censure.

Environ 2 000 journalistes, patrons de presse et blogueurs étaient présents. © AFP

Environ 2 000 journalistes, patrons de presse et blogueurs étaient présents. © AFP

Publié le 21 mai 2010 Lecture : 1 minute.

La neuvième édition du Forum des médias arabes a réuni, les 12 et 13 mai, aux Émirats arabes unis (ÉAU), environ 2 000 participants de 30 pays : journalistes, représentants de grands groupes de presse ou de chaînes de télévision, mais aussi – nouveauté unanimement saluée – des blogueurs. Universitaires et professionnels ont animé des ateliers sur l’avenir de la presse : passage au numérique, jonction grâce au satellite du Maghreb et du Moyen-Orient…

Les Prix de la presse arabe ont été attribués à l’Algérien Mahieddine Amimour, meilleur chroniqueur, ou au Palestinien Khalil Abd al-Qadir, meilleur photojournaliste. Sur douze lauréats, cinq sont Émiratis et quatre, Égyptiens.

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Contrôle des chaînes satellitaires ?

Organisateur du plus grand événement panarabe portant sur les médias, parrainé par Cheikh Mohamed Ibn Rached al-Maktoum, vice-président des ÉAU, le Dubai Press Club n’a pas souhaité communiquer le budget de ces rencontres.

Le Forum a été la caisse de résonance des débats interarabes qui font l’actualité. La présence, comme intervenant, d’Amr Adib, un journaliste égyptien qui avait écrit des articles polémiques sur la délégation algérienne de football lors des matchs de qualification pour le Mondial, en 2009, a été diversement appréciée.

Une table ronde intitulée « Les mains des censeurs saisiront-elles les satellites ? » a débattu du projet – vivement contesté – de la Ligue arabe de créer un organisme de contrôle des chaînes satellitaires (voir Jeune Afrique n° 2566). Y ont pris part Abdallah Kassir, directeur d’Al-Manar, la chaîne libanaise du Hezbollah, ainsi que Khalid Naciri, ministre marocain de la Communication  – et l’un des artisans de ce projet – qui a pour sa part estimé que le « concept classique de censure » était « dépassé »…
 

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