Dak’Art 2010 : la grande fête de l’art africain ouvre ses portes

La Biennale de l’art africain contemporain « Dak’Art » s’est ouverte le 7 mai dans la capitale sénégalaise. Ce neuvième rendez-vous majeur de la création durera jusqu’au 7 juin.

Oeuvres du sclupteur nigérian Dilomprizulike, exposées lors de la Dak’Art de 2006. © AFP.

Oeuvres du sclupteur nigérian Dilomprizulike, exposées lors de la Dak’Art de 2006. © AFP.

Publié le 8 mai 2010 Lecture : 2 minutes.

« Favoriser l’émergence de professionnels avertis tant au niveau de la critique d’art, du commissariat d’exposition qu’au niveau de la scénographie d’exposition » : tel est l’objectif des organisateurs de la Biennale de l’art africain contemporain, Dak’Art, qui s’est ouverte le 7 mai à Dakar en présence de 28 artistes venus de 16 pays.

Créée en 1992 et considéré depuis comme le rendez-vous majeur de la sous-région dans le domaine artistique, Dak’Art en est déjà à sa 9e édition. Celle-ci s’articule autour du thème « rétrospective et perspectives » – en guise d’hommage aux lauréats des huit éditions précédentes.

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« Nous sommes à une édition de transition, au carrefour des grands événements culturels comme les 350 ans de la ville de Saint-Louis, le 3e Fesman [Festival mondial des arts nègres, NDLR] ou encore les 50 ans d’indépendance du Sénégal », dit Gérard Sénac, président du comité d’orientation du Dak’art.

Le défi d’Abdoulaye Wade

Le président sénégalais Abdoulaye Wade, présent au théâtre national Daniel Sorano lors du lancement de l’évènement, a demandé aux artistes plasticiens de son pays de contribuer, avec leurs œuvres, à enjoliver les différentes places de la capitale.

« J’attends de voir vos œuvres embellir les carrefours et les places de Dakar », a lancé le chef de l’Etat avant d’ajouter : « Je suis provocateur, je lance donc ce défi aux artistes pour leur demander d’embellir avec leurs œuvres Dakar, cette capitale qui est aussi la capitale de la création et de la créativité ».

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Pour la première fois, un jury complètement africain présidera le festival. Il est composé d’un collège de cinq commissaires, qui passera au peigne fin les trois cent dix-huit dossiers d’artistes provenant de trente huit pays d’Afrique. Seconde nouveauté, l’exposition « Off » reçoit le soutien des organisateurs de la biennale. Elle sera « encore mieux soutenue, dans le souci de promouvoir la riche diversité des styles créatifs, mais aussi des initiatives artistiques collectives ou individuelles », promet Ousseynou Wade, secrétaire général de la biennale.

Dans un élan de solidarité avec le peuple haïtien, Dak’art expose également quatre artistes haïtiens. Une ouverture vers la diaspora d’origine africaine qui sera  maintenue dans les prochaines énnées, souligne les organisateurs. Enfin, plusieurs artistes du monde entier, dont un Japonais, viendront à la rencontre des artistes africains pendant l’événement qui se tient sur 165 sites disséminés dans la capitale sénégalaise.

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