Pascal Affi N’Guessan défie Guillaume Soro

Dans une interview vidéo à jeuneafrique.com, le président du Front populaire ivoirien (FPI, camp présidentiel), Pascal Affi N’Guessan, interpelle le Premier ministre et secrétaire général des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) Guillaume Soro. Le défi qu’il lui lance est clair : soit il arrive à faire désarmer les anciens rebelles dans les deux prochains mois, soit il « rend son tablier ».  

Pascal Affi N’Guessan estime que Guillaume Soro n’a pas rempli sa mission. © Vincent Fournier, pour J.A.

Pascal Affi N’Guessan estime que Guillaume Soro n’a pas rempli sa mission. © Vincent Fournier, pour J.A.

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 13 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Pascal Affi N’Guessan ne prête pas longue vie politique à Guillaume Soro qui agit, selon lui, comme "Premier ministre le jour et chef des rebelles la nuit". Venu présenter la situation politique ivoirienne à la presse étrangère, le 12 avril à Paris, l’ancien Premier ministre et président du Front populaire ivoirien (FPI, camp présidentiel) a rappelé que l’Accord politique de Ouagadougou, signé en mars 2007, aurait dû être exécuté dans les 10 mois suivant sa signature. "Cela fait 37 mois, a t-il indiqué. Le chef du gouvernement devrait en tirer toutes les conséquences et rendre son tablier".

Le camp présidentiel réclame le désarmement des Forces nouvelles (FN) dans les deux prochains mois – selon l’accord de Ouagadougou – et la recomposition des commissions électorales locales jugées trop "partisanes". "Nous avons estimé qu’aller aux élections avec 95 % des commissions électorales locales dirigées par des militants adverses, c’était un gros risque politique. Il faut qu’aucun compétiteur ne soit à la fois joueur et arbitre", a souligné Pascal Affi N’Guessan, qui précise que le camp présidentiel – contrairement à ce qu’affirment ses détracteurs – veut aller au plus vite aux élections.

la suite après cette publicité

"Si nous sommes tous de bonne volonté, en cinq jours, l’audit des listes électorales peut être fait, a-t-il estimé, en espérant que cette partie du processus électoral soit "achevée dans un délai d’un mois à 45 jours". "Nous n’avons aucune raison de ne pas croire aux sondages TNS Sofres", qui donnent la victoire au président Laurent Gbagbo, a-t-il conclu.

doctrine Obama&image=/photos/vlcsnap-3072363.png&backcolor=000000&frontcolor=FFFFFF&lightcolor=000000&screencolor=FFFFFF&controlbar=over&link=/&stretching=exactfit">

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires