En 2013, les Jeux de la Francophonie se tiendront à Nice
La ville française de Nice a devancé les villes de N’Djamena et de Malabo dans la course à l’organisation des Jeux de la Francophonie de 2013.
En conférence à Paris, après avoir désigné la ville de Montreux (Suisse) pour le prochain sommet de l’OIF en 2010, les ministres des 56 Etats de membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) viennent de choisir la ville hôte des prochains Jeux, prévus en 2013. Les derniers se sont tenus à Beyrouth, en octobre. Ils ont accueilli près de 3 000 participants.
Trois candidats étaient en lice. La France, avec la ville méridionale de Nice, le Tchad, avec N’Djamena, et la Guinée-équatoriale, avec l’île de Malabo. Nice a finalement été retenue. « C’était le meilleur dossier, explique Mahaman Seriba, directeur du comité des Jeux. Nice nous propose des jeux modernes et écologiques. Elle a déjà des installations qui répondent à nos besoins et une équipe bien rôdée ».
Les deux recalées ne doivent pas en prendre ombrage : « Malabo et N’Djamena ont un bon potentiel, ajoute très diplomatiquement Mahaman Seriba. Elles seront prêtes dans quelques années. »
Tenir les Jeux de la Francophonie dans une ville du « Nord », où s’enchaînent les événements en tout genre, présente cependant un risque : qu’ils passent inaperçus. Nice s’est engagée à éviter l’écueil. Et à la liste des disciplines – notamment la lutte africaine, l’athlétisme, le basket féminin, le football -, elle a proposé d’ajouter le scrabble et la pétanque. Peut-être pas de quoi faire l’événement, mais au moins d’assurer un spectacle inédit…
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude