Ali Bongo Ondimba, « Le Gabon, mon père et moi »

A deux semaines de la présidentielle du 30 Août, le candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG) Ali Bongo Ondimba, cristallise toutes les attentions.

Ali Bongo lors de son entretien avec Jeune Afrique © Desirey Minkoh/Afrikimages pour JA

Ali Bongo lors de son entretien avec Jeune Afrique © Desirey Minkoh/Afrikimages pour JA

Publié le 14 août 2009 Lecture : 2 minutes.

Dans un entretien exclusif accordé à Jeune Afrique, il explique les raisons de sa candidature et livre ses vérités sur tous les sujets : l’argent, la famille, la transparence du scrutin, les critiques de ses adversaires, sa relation avec son père, les relations avec la France de Sarkozy et avec les pays voisins, l’affaire des biens mal-acquis…

C’est en ces termes que le candidat du PDG explique les raisons de sa candidature : « C’est un virus que j’ai attrapé auprès de mon père […] Chemin faisant, j’ai pris goût à la politique. Et aujourd’hui, je pense que mon pays doit évoluer différemment, se développer plus et mieux. ». Impassible face aux attaques formulées par ses concurrents, il répond aux accusations sur la transparence et la régularité du scrutin « Le PDG et moi ne voulons qu’une chose : être légitime, donc bien élu. Nous veillerons à ce que l’élection se déroule dans la plus grande transparence. » Sans oublier de rappeler à certains de ses adversaires leur passé au pouvoir « Quant à ceux qui crient le plus fort aujourd’hui, je constate qu’ils ne se sont pas toujours attachés à ce que les choses se déroulent dans la plus grande clarté… »

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Il révèle également que son père Omar Bongo Ondimba l’a incité à briguer sa succession : « Il m’a dit que si je le voulais vraiment si j’avais cette ambition, il était temps d’aller de l’avant et de m’y préparer. ».

Dans cette longue interview, Ali Bongo Ondimba aborde aussi les rumeurs qui lui ont prêté l’intention de fomenter un coup d’état : « Si j’avais dû faire un coup d’Etat, je vous assure que je n’aurais pas eu beaucoup de mal », ses relations avec Nicolas Sarkozy : « il fait partie de ceux qui ont pu et peuvent toujours, me faire partager leur expérience », l’affaire des biens mal-acquis « la plainte en elle-même ne me choque pas. Ce que j’ai trouvé inacceptable, c’est l’acharnement médiatique contre nous […], cela nous a donné le sentiment qu’on ne lâchait la meute que parce qu’Omar Bongo avait un genou à terre […] Cette question ne regarde que les Gabonais »

Il revient sur la figure qu’était son père et le fait d’être comparé à lui : « Nous en parlions souvent avec le prince héritier du Maroc, à l’époque où il n’était pas encore Mohammed VI. Partant du principe que la comparaison avec nos pères respectifs serait toujours à notre désavantage, nous avons décidé, comme on dit, de ne pas « nous prendre la tête » […] je n’ai pas de complexe à ce niveau, aucun problème d’identité ».

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Ali Bongo Ondimba dans le Jeune Afrique N° Double 2536-2537, en kiosque dès lundi.

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