Aqmi : enlèvements et coups de feu au Sahel

La veille de l’enlèvement des deux otages français au Mali, un homme a été blessé par balle. Il pourrait s’agir d’un ancien colonel de l’armée française, reconverti dans la sécurité privée.

Publié le 29 novembre 2011 Lecture : 1 minute.

Deux géologues français ont été enlevés par Aqmi le 24 novembre au Nord-Mali. La veille, un négociateur travaillant à la libération d’autres otages enlevés au Niger en 2010 a été blessé par balle. Il s’agirait de Jean-Marc Gadoullet, un ancien colonel de l’armée française qui conseilla plusieurs présidents africains (dont Idriss Déby Itno). Reconverti dans la sécurité privée, il négocie depuis un an la libération des otages pour le groupe Vinci. En février, il avait obtenu de l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, après versement d’une rançon, la libération de trois d’entre eux. Lors de son dernier déplacement dans le Nord-Mali, le 23 novembre, il était accompagné du député touareg Ahmada Ag Bibi, une ancienne figure de la rébellion.

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