G20 agricole : quel « plan d’action » contre la volatilité des prix ?

À Paris, le sommet du G20 agricole a adopté le 23 juin à l’unanimité un « plan d’action » contre la volatilité des prix qui servira de base au prochain G20 de novembre. Précisions sur les avancées des cinq points du « plan d’action ».

Bruno Le Maire, ministre français de l’Agriculture. © SIPA

Bruno Le Maire, ministre français de l’Agriculture. © SIPA

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 30 juin 2011 Lecture : 1 minute.

Pour la première fois, les ministres de l’Agriculture se sont parlés au G20 agricole et se sont entendus sur un « plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture », qui servira de base au sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 de novembre, à Cannes.

Voici les avancées réelles sur les cinq points du « plan d’action » :

  • 1. Amélioration de la production et de la productivité agricoles : une « initiative internationale de recherche pour l’amélioration du blé » devrait notamment aboutir au séquençage du génome de cette céréale vitale.
  • 2. Amélioration de l’information et de la transparence des marchés, afin de réduire les inquiétudes génératrices de volatilité des prix : un « système d’information sur les marchés agricoles » créera une base de données, dans le cadre de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), sur les productions, la consommation et les stocks de denrées alimentaires.
  • 3. Coordination politique internationale : un « Forum de réaction rapide » débattra des réponses à apporter à une pénurie, par exemple. Les interdictions d’exporter ne s’appliqueront plus aux organisations humanitaires.
  • 4. Amélioration de la gestion du risque agricole et de la sécurité alimentaire : une boîte à outils mettra à la disposition des pays en développement des instruments d’assurance, afin d’amortir le choc de la volatilité des prix alimentaires.
  • 5. Régulation des marchés agricoles : afin de « lutter contre les abus, nous proposons aux ministres des Finances de nos pays de créer des limites de position » d’achat ou de vente, a déclaré Bruno Le Maire.
la suite après cette publicité

C’est à bon droit que Bruno Le Maire, ministre français de l’Agriculture, a pu déclarer le 23 juin à l’issue du sommet, qu’il présidait à Paris : « Nous jetons les bases de la nouvelle agriculture mondiale, durable, solidaire et dont les marchés seront régulés. »

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires