Tchad : Koulamallah sitôt rentré, sitôt arrêté

L’ex-rebelle Abderamane Koulamallah a été interpellé le 8 juin, à N’Djamena, au Tchad.

L’ex-rebelle Abderamane Koulamallah a été interpellé le 8 juin, à N’Djamena. © AFP

L’ex-rebelle Abderamane Koulamallah a été interpellé le 8 juin, à N’Djamena. © AFP

Clarisse

Publié le 12 juin 2011 Lecture : 1 minute.

Difficile retour au bercail pour l’ex-rebelle tchadien Abderamane Koulamallah. Rentré de son plein gré à N’Djamena, le 7 juin, l’ancien directeur de la communication de la présidence devenu porte-parole de l’Union des forces de la résistance (UFR) a été interpellé dès le lendemain par la police et présenté à un juge.

Il avait été condamné en 2008 pour atteinte à la sûreté de l’État et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt. À sa descente de l’avion, Abderamane Koulamallah avait déclaré vouloir participer à la construction de la démocratie au Tchad et rompre définitivement avec les années de lutte armée au sein de la rébellion qui voulait renverser le président Idriss Déby Itno. Une semaine avant son arrivée, il avait également invité tous les militants de l’UFR à cesser le combat, estimant que les élections législatives de février constituaient « une relative avancée ».

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Grâce présidentielle

Ses propos n’ont donc pas totalement convaincu. À moins qu’il n’ait reçu des garanties avant son départ de Libreville. Car ce n’est pas la première fois qu’un ex-rebelle est ainsi arrêté. D’autres sont, avant lui, revenus au pays alors qu’ils étaient sous le coup d’une condamnation. Ils ont été appréhendés, avant de bénéficier d’une grâce présidentielle. Parmi eux, le colonel Ahmat Hassaballah Soubiane, alias Bavure, ancien ministre de l’Intérieur et ambassadeur du Tchad à Washington. 

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