Crise ivoirienne : le mystère IB

Impliqué dans les coups d’État de décembre 1999 et de septembre 2002, puis utilisé par le camp Gbagbo pour déstabiliser les Forces nouvelles (FN), qui l’avaient écarté, le sergent-chef Ibrahim Coulibaly, dit IB, refait surface à la faveur de la crise postélectorale ivoirienne.

Le sergent-chef Ibrahim Coulibaly : un itinéraire sinueux. Ici à Fresnes en 2003. © Jean Ayissi/AFP

Le sergent-chef Ibrahim Coulibaly : un itinéraire sinueux. Ici à Fresnes en 2003. © Jean Ayissi/AFP

Publié le 3 mars 2011 Lecture : 1 minute.

Plusieurs sites d’information ont d’abord fait état, fin janvier, d’un rapprochement entre l’ancien putschiste et le chef d’état-major de l’armée, le général Mangou, avant qu’un des proches collaborateurs d’IB, Timité Ben ­Rassoul, ne démente l’information.

IB, 47 ans, qui vivait en exil entre l’Europe et l’Afrique, affirme être à la tête d’un mouvement, les Forces de défense et de sécurité impartiales, qui met en déroute les forces fidèles à Laurent Gbagbo dans le quartier d’Abobo. Une information que ne confirment ni le camp Ouattara ni les FN. IB conserve toutefois un réseau de déserteurs des FN à Anyama, Yopougon et Abobo, qui cohabitent avec des jeunes de ces quartiers et des militaires favorables à Ouattara. Il a par ailleurs repris langue avec les hommes de Guillaume Soro. Va-t-on vers un rapprochement des deux anciens « frères » rebelles ? Ces deux-là peuvent-ils s’unir pour chasser Gbagbo du pouvoir ?

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