Biens mal acquis : Bongo, Obiang et Sassou restent zen

Les chefs d’État mis en cause ont choisi de ne pas réagir personnellement après l’annonce par la justice française de la poursuite des investigations.

Ali Bongo Ondimba a choisi de ne pas réagir personnellement dans un premier temps. © AFP

Ali Bongo Ondimba a choisi de ne pas réagir personnellement dans un premier temps. © AFP

Christophe Boisbouvier

Publié le 18 novembre 2010 Lecture : 1 minute.

Les présidents du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Congo-Brazzaville se sont-ils donné le mot ? Après la décision de la justice française, le 9 novembre, de poursuivre des investigations sur leurs patrimoines en France, ils ont tous réagi a minima. À Malabo, c’est silence radio. À Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, de retour de son fief d’Oyo, dans le Nord, a fait publier deux jours plus tard un communiqué laconique, sans aucune menace de représailles. à Libre­ville, seul le Parti démocratique gabonais (au pouvoir) a évoqué de possibles « tensions diplomatiques » avec la France.

À Singapour, où il était en visite d’État, Ali Bongo Ondimba a décidé, du moins pour l’instant, de ne pas réagir personnellement. Explication de l’un de ses proches : « En 2008, après les premières fuites dans la presse, son père était parti au quart de tour, persuadé qu’il était qu’une partie de l’entourage de Sarkozy était derrière les magistrats français. Lui, il a un très bon contact personnel avec Sarko. Et il ne croit pas qu’il s’agisse d’un coup politique de l’Élysée ou du Quai d’Orsay. »

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