Les Africains oubliés d’Areva

Rarement mentionnés, un Togolais et un Malgache ont aussi été kidnappés mi-septembre au Niger.

Alex Kodjo Ahonado, à gauche, à côté de Jean-Claude Rakotoarilalao. © AP/SIPA

Alex Kodjo Ahonado, à gauche, à côté de Jean-Claude Rakotoarilalao. © AP/SIPA

Publié le 14 octobre 2010 Lecture : 1 minute.

La famille d’Alex Kodjo Ahonado, l’otage togolais d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été reçue le 6 octobre par le président Faure Gnassingbé. « Nous sommes venus remercier le chef de l’État, qui ne nous a pas oubliés », a déclaré sa sœur à la télévision nationale.

Trois jours après le rapt de l’ingénieur togolais, dans la nuit du 15 au 16 septembre, au Niger (cinq Français et un Malgache ont également été enlevés), une délégation conduite par la ministre des Affaires sociales s’était déjà rendue à son domicile, à quelques kilomètres au nord de Lomé, pour témoigner de la solidarité du gouvernement.

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Alex Kodjo Ahonado, 45 ans, est chef de chantier chez Satom (sous-traitant d’Areva) depuis 1982. Il avait rejoint Arlit, dans le nord du Niger, quelques semaines seulement avant son enlèvement par un commando d’Aqmi. Marié et père de six enfants, il est décrit par son frère Yao, lui-même employé de Satom à Niamey, comme un bon vivant, « passionné par son travail et ses enfants ». Enfants qu’il appelait d’ailleurs très régulièrement et encourageait à bien travailler à l’école.

De l’otage malgache, Jean-Claude Rakotoarilalao, on sait peu de chose. Juste qu’il est âgé d’une soixantaine d’années et qu’il aurait eu à peine le temps de prendre ses médicaments contre le diabète, selon le magazine Paris Match. Il est décrit comme « discret mais très gentil » par un prêtre français d’Arlit, le père Chenu, dans une interview sur le site famillechrétienne.fr.

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