Le Burkina Faso sur le qui-vive
Les autorités burkinabè n’ont pas attendu que l’ambassade américaine rapatrie sur Ouagadougou, le 1er juillet, ses ressortissants (114 au total) vivant dans la région de Ouahigouya (nord du pays) pour réagir. Afin de lutter contre une éventuelle intrusion d’éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) repérés au Mali, dans la ville frontalière de Koro, le ministère de la Sécurité a renforcé la présence de l’armée sur le terrain. Huit équipes de six à dix hommes armés patrouillent quotidiennement dans la région la plus menacée, à la frontière du Mali et du Niger. L’État a également commandé deux gyrocoptères triplaces d’une valeur de 80 000 à 120 000 euros à la compagnie polonaise Celier Aviation – en plus de deux biplaces déjà achetés en 2009 pour lutter contre le grand banditisme. « Ils ont pour mission de faire de la surveillance. Ce ne sont pas des appareils de combat », indique une source gouvernementale.
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