Sida : la lutte selon Zuma

Le président sud-africain Jacob Zuma le 29 septembre 2009 à Pretoria © AFP

Le président sud-africain Jacob Zuma le 29 septembre 2009 à Pretoria © AFP

Publié le 7 décembre 2009 Lecture : 1 minute.

Avant, aux mots « sida » et « Jacob Zuma », était accolé le mot « douche », en référence à la méthode qu’il avait choisie pour se protéger de la transmission du virus. Devenu chef de l’État, Zuma s’est mué en champion de la cause. Le 1er décembre, il a annoncé des mesures sur l’élargissement de l’accès aux médicaments. Désormais, tous les enfants séropositifs de moins d’un an auront accès aux antirétroviraux. Pour les adultes, le traitement sera accessible dès qu’ils passeront sous la barre des 350 CD4 par mm3, contre 200 auparavant. Quant aux femmes enceintes séropositives, elles seront sous antirétroviraux dès la quatorzième semaine de grossesse.

Ces avancées sont énormes, comparées au peu d’efforts déployés par le précédent gouvernement. Elles ne font cependant que reprendre les nouvelles recommandations de l’OMS, publiées le 30 novembre. Et pour le moment, le manque d’argent et de personnel ne permet pas de garantir un traitement à ceux qui y avaient accès avec les anciens critères.

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