La pêche élève le ton

Publié le 17 novembre 2009 Lecture : 1 minute.

Tunisie, (r)évolution verte
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Tunisie, (r)évolution verte

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Épuisement des stocks de poissons et cherté des produits de la mer : le secteur est confronté à la crise que traversent tous les pays de la Méditerranée. La course à l’export a entraîné le pillage des fonds marins et la carence d’application des règlements rend les pratiques illégales plus aisées. Et les prises plus rentables… « La pêche n’est pas une production, c’est une cueillette. On ne peut la gérer comme les autres secteurs de l’économie », martèle Ameur Ben Amor, secrétaire général de la Fédération de la pêche côtière et de l’aquaculture. Les vrais chiffres du secteur ne sont pas dans les tonnages pêchés (104 000 tonnes en 2008), mais dans les coûts réels : 1 kilo de poisson pêché coûte 1 litre de gasoil. En aquaculture aussi, une équation doit être posée entre choix des espèces et rentabilité : 1 kilo de loup d’élevage se nourrit de 10 kilos de sardines… Résultat, un poisson commun a priori peu cher est mis sur le marché à un prix prohibitif.

Conscients qu’il en va de leur avenir, les pêcheurs militent pour une gestion durable des ressources marines, qui passe par le repos biologique, une approche participative pour la protection et la régénération des fonds marins, mais aussi par une réduction du nombre de chalutiers et un contrôle plus strict de la pêche abusive.

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