Durs, les patrons chinois !
Le centre de recherche britannique Rights and Accountability in Development (Raid), dont le siège est à Oxford, a enquêté dans 15 % des entreprises minières chinoises opérant dans la riche province du Katanga, dans le sud-est de la RD Congo. Sa conclusion ? Mieux vaut ne pas avoir à y travailler. Les enquêteurs du Raid ont recueilli les témoignages de 140 employés. Les Congolais se plaignent de ne pas bénéficier d’équipements de protection (masques, etc.), d’être licenciés sous le moindre prétexte (retard), de subir violences et discriminations et de travailler sans contrat (quand il en existe un, il est généralement rédigé en chinois). Leurs collègues chinois ne sont pas plus heureux, mais leurs griefs sont différents : vols, extorsion d’argent par les autorités, sentiment d’inutilité…
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