Otages canadiens : quelques pièces du puzzle
Libérés le 22 avril après une captivité baignée de mystère, Robert Fowler et Louis Guay, les fonctionnaires canadiens de l’ONU enlevés avec leur chauffeur le 14 décembre dernier près de Niamey, ont été kidnappés par un drôle de trio.
Placé sous les ordres de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar – l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) chargé du Sahara –, il se compose d’un jeune Sénégalais d’environ 25 ans, d’un Arabe d’une cinquantaine d’années et d’un personnage attifé d’une cagoule qui a confié aux otages, dans un français sans accent, s’être converti à l’islam. Transférés au nord du Mali en 4×4, les prisonniers ont mené une vie de nomades – changements de campement quotidiens, repas à base de viande de biche et de pain cuit dans le sable –, sous la surveillance d’une quinzaine de sentinelles armées.
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