Les effets du ralentissement en Europe

Publié le 20 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Le vrai coût de la crise
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Le vrai coût de la crise

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Sur les Berges du lac sud de Tunis, les flamants roses ont retrouvé le calme d’antan. Le groupe Sama Dubai a arrêté les travaux de son projet immobilier, estimé à 25 milliards de dollars. Mais ce qui préoccupe le plus les Tunisiens, ce sont les effets du ralentissement en Europe, qui absorbe 80 % du commerce extérieur du pays. Durant le premier trimestre 2009, les exportations de biens (la moitié du PIB) ont baissé de 18,8 % par rapport à la même période en 2008. Les deux fleurons de l’industrie sont touchés : le textile et l’habillement (– 15,7 %), et les industries mécaniques et électriques (– 16,4 %). Cela s’est traduit par 6 000 licenciements et du chômage partiel pour 6 000 autres employés. L’État, qui prévoit un taux de croissance de 4,5 % cette année, a débloqué une aide pour 79 entreprises en difficulté. Néanmoins, les investissements restent orientés à la hausse, avec les grands câbliers mondiaux (le japonais Yazaki et l’allemand Kromberg & Schubert) et Aerolia (filiale d’Airbus). Le tourisme se maintient. Et la Bourse, qui a connu une hausse de plus de 10 % en 2008, reste sur la même tendance.

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