D’emprunteur à prêteur
Le 30 novembre, les autorités financières algériennes ont achevé l’opération de désendettement entamée au début de 2006. La signature d’un protocole d’accord avec la Pologne pour le paiement anticipé d’une dette évaluée à quelque 12 millions de dollars marque la fin d’un processus qui a ramené le volume global de la dette de l’Algérie à moins de 5 milliards de dollars, soit un ratio de 5 % du produit intérieur brut. Ce n’est pas pour autant que l’Algérie se désintéresse du marché mondial des capitaux. Mourad Medelci, ministre des Finances, laisse entendre que son pays va changer de statut : d’emprunteur, il deviendra prêteur. L’ambitieux programme d’investissement public (100 milliards de dollars) initié par le président Bouteflika n’épuise pas toutes les possibilités qu’offre la cagnotte du Trésor public.
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