Attentat au Zimbabwe : « Rien n’empêchera les élections », affirme l’un des vice-présidents

Pas question d’annuler les élections générales prévues le 30 juillet au Zimbabwe. C’est en tout cas ce qu’a affirmé dimanche l’un des deux vice-présidents du pays, Constantino Chiwenga, au lendemain de l’explosion qui a visé le chef de l’État Emmerson Mnangagwa.

Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa lors d’un meeting à Bulawayo le 23 juin 2018, avant qu’une explosion ne fasse 49 blessés © Zinyange Anthony / AFP

Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa lors d’un meeting à Bulawayo le 23 juin 2018, avant qu’une explosion ne fasse 49 blessés © Zinyange Anthony / AFP

Publié le 24 juin 2018 Lecture : 1 minute.

« Cet acte de terrorisme qui a eu lieu à Bulawayo n’est rien », a assuré le vice-président Constantino Chiwenga. « Que les choses soient très claires, rien m’empêchera la tenue des élections au Zimbabwe, rien du tout », a-t-il également déclaré lors d’une réunion électorale qui se tenait à Chitungwiza, dans la grande banlieue de la capitale Harare.

Un engin non identifié a explosé samedi 23 juin juste après un discours prononcé par le chef de l’État et candidat à la présidentielle Emmerson Mnangagwa dans un stade de la grande ville du sud Bulawayo, un fief de l’opposition.

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Au moins 49 personnes ont été blessées, selon la police. Si le chef de l’État s’en est sorti indemne, les deux vice-présidents du pays Constantino Chiwenga et Kembo Mohadi, et plusieurs hauts responsables de la Zanu-PF, parti du président, ont été légèrement atteints.

Protection pour les candidats à la présidentielle

« Il ne dissuadera personne. Mais si des candidats aux élections du 30 juillet ont peur et se sentent menacés, nous assurerons leur sécurité », a promis l’ex-chef d’état-major de l’armée.

« La police traquera les criminels et les défèrera à la justice », a également affirmé M. Chiwenga.

Les scrutins présidentiel et législatifs du 30 juillet sont les premiers depuis la démission forcée en novembre du président Robert Mugabe, qui a dirigé le Zimbabwe d’une main de fer depuis son indépendance en 1980.

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Sauf énorme surprise, Mnangagwa, l’ancien vice-président de Robert Mugabe, est assuré de remporter la présidentielle face à une opposition orpheline de son chef historique Morgan Tsvangirai, décédé en février.

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