Zimbabwe : 41 blessés dans l’attentat qui a visé un meeting du président

L’attentat à l’explosif qui a visé samedi à Bulawayo (sud) une réunion électorale du président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa, a fait un total de 41 blessés, selon un nouveau bilan officiel publié dimanche.

Des blessés après une explosion lors du meeting de Emmerson Mnangagwa le 23 juin à Bulawayo. © AP/SIPA

Des blessés après une explosion lors du meeting de Emmerson Mnangagwa le 23 juin à Bulawayo. © AP/SIPA

Publié le 24 juin 2018 Lecture : 1 minute.

« Nous en avons 25 à (l’hôpital central) Mpilo, 12 à Mater Dei et 4 à United Bulawayo Hospitals, ce qui nous fait un total de 41 personnes qui se sont présentées pour des blessures dans nos hôpitaux », a déclaré le ministre de la Santé David Parirenyatwa au journal d’État Sunday Mail.

Un engin non identifié a explosé samedi à la fin d’une réunion électorale de Emmerson Mnangagwa, candidat du parti au pouvoir, la Zanu-PF, à l’élection présidentielle du 30 juillet.

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Plusieurs milliers de ses partisans assistaient à ce meeting organisé dans un stade de la deuxième ville du Zimbabwe, considérée comme un fief de l’opposition.

Indemne, le chef de l’État a suggéré que cet attentat, qu’il a qualifié « d’acte lâche », le visait personnellement. L’attaque n’a fait l’objet d’aucune revendication immédiate.

Parmi les blessés figurent les deux vice-présidents du pays, Constantino Chiwenga et Kembo Mohadi, et plusieurs hauts responsables de la Zanu-PF, pour la plupart légèrement atteints.

Un attentat inédit

« Certains (des blessés) ont eu besoin d’interventions chirurgicales lourdes », a toutefois ajouté David Parirenyatwa.

Inédit, cet attentat intervient dans la dernière ligne droite de la campagne pour les élections générales du 30 juillet, les premières depuis la démission forcée en novembre du président Robert Mugabe.

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Lâché par l’armée et son parti, Robert Mugabe a été remplacé par Emmerson Mnangagwa, son ancien vice-président.

Sauf énorme surprise, il est assuré de remporter la présidentielle face à une opposition orpheline de son chef historique Morgan Tsvangirai, décédé en février.

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