Sierra Leone : les inondations ont fait près de 500 morts à Freetown, selon la morgue centrale

La morgue centrale de Freetown a annoncé dimanche un nouveau bilan des inondations qui ont touché la capitale de la Sierra Leone dans la nuit du 13 au 14 août : il est de 499 morts dont 156 enfants.

Un bénévole et un soldat portent le 19 août 2017 le corps d’une victime des inondations qui ont frappé Freetown, en Sierra Leone, quelques jours plus tôt. © SEYLLOU/AFP

Un bénévole et un soldat portent le 19 août 2017 le corps d’une victime des inondations qui ont frappé Freetown, en Sierra Leone, quelques jours plus tôt. © SEYLLOU/AFP

Publié le 20 août 2017 Lecture : 1 minute.

Le bilan ne cesse de s’alourdir à Freetown. »Jusqu’à dimanche matin, nous avons comptabilisé 499 corps qui ont été enterrés », a déclaré dimanche 20 août à l’AFP Mohamed Sinneh Kamara, un employé de la morgue de l’hôpital Connaught de Freetown. Le bilan précédent faisait état de 441 morts, mais plusieurs centaines de personnes sont toujours portées disparues une semaine après la catastrophe.

Ces inondations, les plus graves de l’histoire récente de la Sierra Leone, ont tué 162 hommes, 163 femmes, 70 garçons et 86 filles, ainsi que 18 personnes dont le sexe et l’âge n’ont pu être déterminés, a détaillé Mohammed Sinneh Kamara.

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Ces informations n’ont pas encore été confirmées auprès de la Croix-Rouge locale. Le 18 août, un haut responsable de l’organisation avait indiqué que le bilan des inondations s’élevait à « plus de 400 morts » et que 600 personnes étaient toujours portées disparues.

Les maladies endémiques, nouveau danger mortel

Dans le même temps, les secouristes continuent à fouiller les décombres à la recherche de corps afin d’éviter la propagation de maladies qui surviennent habituellement après les inondations, comme le choléra ou les diarrhées.

« La principale priorité pour les enfants est d’empêcher la diffusion de maladies : le choléra, bien sûr, qui est endémique en Sierra Leone, mais aussi d’autres maladies provoquant des diarrhées », a estimé vendredi l’Unicef.

Depuis plusieurs jours, le Fonds des Nations unies pour l’enfance est à pied d’oeuvre dans les quartiers les plus touchés, distribuant de l’eau potable ou construisant des latrines.

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L’ONG Save the Children, également active sur le terrain, a tiré la sonnette d’alarme. Une « crise en matière de santé » pourrait toucher de nombreux enfants, a-t-elle averti.

« Deux cas supposés de choléra ont déjà été signalés par les équipes de secours. Des cadavres se trouvent toujours dans des maisons inondées, contaminant l’eau, et l’apparition de cas de diarrhées, de malaria ou d’autres maladies mortelles constitue un risque sérieux », a ajouté l’ONG.

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