Sénégal : une centrale de la Senelec en régime partiel après l’incendie d’une installation électrique

Une dizaine de jours après l’incendie d’un groupe électrogène, la capacité de production de la centrale du Cap-des-Biches est toujours réduite. Mais la qualité des prestations de la Senelec est maintenue.

En 2017, plus de 620 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. © Antonin BORGEAUD pour les Éditions du Jaguar

En 2017, plus de 620 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. © Antonin BORGEAUD pour les Éditions du Jaguar

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Publié le 18 août 2017 Lecture : 2 minutes.

L’incendie, le 8 août dernier, d’un groupe électrogène de la centrale électrique de Rufisque (25 km au sud de Dakar), que gère la Senelec, avait momentanément privé les populations riveraines de courant électrique. Après une dizaine de jours, 35 MW du parc de production de l’énergéticien public, Senelec, sont encore immobilisés. Et la capacité de production de la centrale s’en est trouvée réduite.

« C’est un groupe électrogène de 18 MW, plus un autre qui lui est contigu d’une capacité d’environ 17 MW. Ce qui fait une indisponibilité totale de 35MW pour les deux machines », explique à Jeune Afrique une source au sein de la Senelec. L’autre machine n’a pas été endommagée par l’incendie ; elle sera remise en service très rapidement, assure notre source.

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L’expertise du groupe électrogène endommagé devrait bientôt démarrer et devrait prendre plusieurs mois. Toutefois, l’incendie n’entame en rien les prestations de la compagnie publique d’électricité. « Heureusement que cela n’a aucun impact sur la qualité de service de la Senelec. Malgré l’absence de cette machine, on continue à satisfaire la demande », affirme notre source.

Un Blackout de plusieurs heures

Pour rappel, à la même période de l’année dernière, un des postes haute tension de la centrale électrique de Thionakh, dans la région de Thiès (70 km) de Dakar avait subi une explosion, plongeant alors la capitale sénégalaise, plusieurs villes de l’intérieur du pays, ainsi que des localités maliennes et mauritaniennes, dans un blackout total de plusieurs heures.

Hors service depuis 2007, la centrale de la Senelec est voisine de de la centrale électrique du Cap-des-Biches. Cette dernière a été officiellement remise en service en juin 2016 à l’issue de 15 mois de travaux. Elle devrait injecter 53 mégawatts (MW) dans le réseau de la Senelec grâce à un contrat d’achat d’électricité entre cette dernière et l’Américain Contour Global, son opérateur.

Contour Global l’avait acquise en 2013 auprès de Greenwich Turbine, filiale de l’Américain GE. Une extension de 30 MW était également prévue d’ici à septembre prochain, selon le chef de l’État Macky Sall qui présidait la cérémonie.

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