Paul Biya s’engage personnellement pour l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun

Après la déclaration de Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football, sur la non préparation présumée du Cameroun à organiser la CAN 2019, c’est au tour du président camerounais Paul Biya de réagir pour s’engager personnellement à la réussite de la compétition.

Le président du Cameroun Paul Biya. © Francois Mori/AP/SIPA

Le président du Cameroun Paul Biya. © Francois Mori/AP/SIPA

Publié le 11 août 2017 Lecture : 1 minute.

C’est jeudi 10 août, lors de la décoration de plusieurs athlètes camerounais ayant brillé dans différentes compétions sportives que Paul Biya l’a affirmé : « Le Cameroun sera prêt le jour « J ». J’en prends l’engagement ». Une déclaration qui intervient en pleine polémique sur la capacité du pays à organiser une CAN 2019 étendue de 16 à 24 équipes par une décision de la CAF prise le 20 juillet.

C’est avec solennité que le président camerounais s’était d’abord adressé aux athlètes ayant participé aux jeux islamiques et aux 8e Jeux de la francophonie récemment tenus à Abijdan en Côte d’Ivoire. « D’autres aventures sportives se  profilent  à l’horizon, d’autres conquêtes sportives vous attendent, la CAN 2019, c’est déjà demain, vous avez rendez-vous avec l’Afrique sportive ici même au  Cameroun ».

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Le discours complet du chef de l’État a été posté sur son Twitter.

Déclaration choquante du président de la CAF

« En l’état actuel des choses, aucun site au Cameroun n’est en mesure d’accueillir la CAN », avait déclaré Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF). Des propos qui ont choqué au sein de la Fédération camerounaise de football. « La Fécafoot a pris connaissance avec une profonde consternation des récentes déclarations du président de la CAF », a déclaré cette dernière dans un communiqué de presse reçu par l’AFP lundi.

Samedi, le président de la CAF Ahmad Ahmad a indiqué que des experts mais aussi un cabinet d’audit spécialisé allaient effectuer une visite d’inspection. Ils seront chargés d’évaluer « si la fédération camerounaise peut organiser cette CAN chez elle ». M. Ahmad avait émis l’hypothèse d’un « plan B », une « ouverture des procédures d’appels d’offres pour qu’il y ait d’autres pays qui participent à l’organisation de la prochaine CAN ».

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(celui de la CAN 2019, NDLR)

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