En Tunisie, un MOOC sur la radicalisation et le terrorisme

L’Université virtuelle de Tunis propose au grand public un cours en ligne gratuit, mais pointu, sur la radicalisation et le terrorisme. 400 personnes s’y sont inscrites, et une deuxième session devrait être lancée sous peu.

400 personnes sont inscrites à la première session de ce cours en ligne. © Capture d’écran Youtube/MOOC Radicalisations et Terrorisme

400 personnes sont inscrites à la première session de ce cours en ligne. © Capture d’écran Youtube/MOOC Radicalisations et Terrorisme

CRETOIS Jules

Publié le 22 juin 2017 Lecture : 1 minute.

L’Université virtuelle de Tunis (UVT) établissement public, créé en 2002 avec comme mission de développer des programmes universitaires en ligne, lance son premier Mooc (massive open online course, ou cours en ligne ouvert et massif), depuis la création de sa plateforme dédiée, en 2017. Le thème de ce premier cours, ouvert depuis le 12 juin dernier : Radicalisation et terrorisme.

Quatre enseignants d’universités tunisiennes pilotent le projet, facturé à hauteur d’un peu plus de 111 000 dinars, et mené en partenariat, entre autres, avec l’Unesco. Quelques grands noms interviennent, comme le sociologue marocain Abdessamad Dialmy, le chercheur français Farhad Khosrokhavar − auteur entre autres de Quand Al Qaïda parle : témoignages derrière les barreaux −, ou encore le célèbre anthropologue tunisien Youssef Seddik.

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Des thématiques choisies par la société civile

« L’idée du sujet du premier Mooc ne nous appartient pas », concède Jilani Lamloumi, président de l’Université Virtuelle de Tunis. « C’est la société civile et des enseignants de la Manouba qui ont imaginé cet enseignement, après les multiples attentats qui ont frappé le pays », précise-t-il.

Un cours pensé pour les étudiants, les chercheurs, les imams et les jeunes attirés par l’idéologie jihadiste

Si, sans surprises, le Mooc − bilingue arabe et français − s’adresse notamment aux étudiants et aux chercheurs, l’équipe affirme qu’il a aussi été pensé pour les imams ou encore les « jeunes et adolescents pouvant être attirés par l’idéologie jihadiste ».

Pour le moment, 400 personnes se sont inscrites à cette première session. « Quand le cours sera terminé, nous ferons un petit bilan, nous apporterons les modifications qu’il faut, puis nous proposerons une nouvelle session », nous dit Lamloumi.

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