Mali : l’installation des autorités intérimaires dans le Nord est enfin terminée

Après plusieurs reports, le Mali a terminé jeudi l’installation des autorités intérimaires dans les régions du nord. Une disposition prévue par l’accord signé en mai-juin 2015.

Un rebelle du MNLA à Kidal (Nord), le 25 juillet 2013. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Un rebelle du MNLA à Kidal (Nord), le 25 juillet 2013. © Rebecca Blackwell/AP/SIPA

Publié le 20 avril 2017 Lecture : 1 minute.

Boubacar Ould Hamadi, de la Coordination des mouvement de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg), a été investi comme président du Conseil régional de Tombouctou, et Hamoudi Sidi Ahmed Aggada comme chef des autorités intérimaires de Taoudénit, jeudi 20 avril, dans la ville de Tombouctou, selon des témoins.

« Ce (jeudi) matin, les autorités intérimaires de Tombouctou ont été bien installées ainsi que celles de Taoudénit. Nous n’avons noté aucun incident », a indiqué à l’un d’eux à l’AFP. Selon la même source, la cérémonie officielle s’est déroulée en présence du ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale, Alhassane Ag Hamed Moussa.

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Des informations qui ont ensuite été confirmées par une source militaire ayant pris part à la cérémonie.

Dispositions de l’accord d’Alger

L’installation de ces autorités intérimaires dans les cinq régions du nord du Mali sont prévues par l’accord de paix baptisé l’ « accord d’Alger », signé le 20 juin 2015 par le gouvernement malien, la Plateforme (groupes armés pro-gouvernementaux) et la CMA.

En vertu de cet accord, les autorités intérimaires devront gérer les cinq régions du Nord, en attendant l’élection par la population d’assemblées dotées de pouvoirs importants.

Retards

Le président des autorités intérimaires dans la région de Kidal avait pris ses fonctions le 28 février et ceux de Gao et Ménaka le 2 mars, conformément au calendrier officiel arrêté en février après plusieurs reports depuis près de deux ans.

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Le rejet par des groupes armés de certains dirigeants provisoires nommés par le gouvernement malien, à Tombouctou notamment, avait été source de tensions et avait retardé leur installation pendant plusieurs mois.

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