Biens pillés au Bénin : Sindika Dokolo se fâche

Le mécène et homme d’affaires congolais fustige la France après son refus de restituer des objets culturels pillés au Bénin – et annule un prêt d’œuvres classiques consenti au musée du Quai Branly.

Sindika Dokolo. © Miguel Nogueira courtesy of Fundação Sindika Dokolo

Sindika Dokolo. © Miguel Nogueira courtesy of Fundação Sindika Dokolo

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Publié le 29 mars 2017 Lecture : 1 minute.

Homme d’affaires prospère, époux d’Isabel Dos Santos et grand collectionneur d’art africain classique comme contemporain, le Congolais Sindika Dokolo rue dans les brancards après le refus de la France de restituer des biens culturels issus du patrimoine béninois et actuellement conservés en France.

Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, celui qui a depuis quelque temps lancé une croisade pour récupérer les œuvres pillées en Afrique fustige l’attitude française. Pour lui, s’abriter derrière la législation en vigueur dans l’Hexagone pour empêcher le retour d’objets volés à la fin du XIXe siècle est à la fois une offense et une insulte.

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Joignant le geste à la parole, il indique qu’en réaction, il vient d’annuler le prêt de cinq œuvres d’art classique de sa collection au Musée du Quai Branly, dans le cadre d’une exposition à venir sur le Gabon. À la tête de la fondation qui porte son nom, Sindika Dokolo est un mécène très actif dans le monde de l’art, il a notamment financé certaines productions de l’exposition Afriques Capitales, actuellement à La Villette (Paris).

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