Algérie : l’État islamique revendique la tentative d’attentat contre un commissariat de Constantine

Un attentat suicide a été évité de justesse dimanche soir devant un commissariat à Constantine, dans l’est. Un policier a réussi à tirer sur la ceinture explosive portée par le kamikaze, qui s’est alors déclenchée, l’empêchant ainsi d’atteindre sa cible.

Un policier algérien en 2007. © AP/SIPA

Un policier algérien en 2007. © AP/SIPA

Publié le 27 février 2017 Lecture : 1 minute.

« Un policier qui était devant le siège du commissariat situé au-dessous d’un bâtiment abritant une dizaine de familles a riposté énergiquement et héroïquement, après plusieurs sommations, ciblant avec précision la ceinture explosive portée par un terroriste », a précisé la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué cité par l’agence de presse APS.

Les autorités n’ont pas précisé si l’assaillant avait été tué ou blessé par l’explosion. Selon les médias locaux, deux policiers ont été blessés. 

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La tentative d’attentat a été revendiquée le lendemain par le groupe État islamique (EI) via l’organe de communication de l’organisation jihadiste Amaq, rapporte l’agence Reuters. « Une opération suicide menée par un combattant de l’État islamique à l’aide d’une bombe dissimulée dans un sac a visé hier un commissariat algérien dans le centre de Constantine », écrit Amaq.

Une enquête ouverte pour « attentat terroriste »

Au moment de l’attaque, qui s’est produite vers 21h, une forte explosion a été entendue près de ce commissariat du centre de Constantine, selon APS. Immédiatement après cet « attentat terroriste », le parquet a ouvert une enquête, a précisé la DGSN.

La semaine dernière, l’armée avait annoncé avoir tué 14 « terroristes », terme désignant les islamistes armés en Algérie, lors d’une vaste opération de ratissage menée dans la région de Bouira (125 km au sud-est d’Alger).

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Malgré l’adoption en 2005 d’une Charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la guerre civile qui a fait 200 000 morts pendant la « décennie noire » (années 1990), des groupes armés islamistes restent actifs dans l’est et le sud du pays et visent principalement les forces de sécurité.

Depuis le début de l’année, au moins 22 islamistes armés ont été tués dans ces régions, selon un décompte de l’AFP établi à partir de bilans officiels.

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