Tropicale Amissa Bongo : le monde du cyclisme de retour au Gabon

Après avoir accueilli la Coupe d’Afrique des Nations, le Gabon s’apprête à recevoir ce lundi des coureurs cyclistes en provenance des quatre coins du monde pour disputer la Tropicale Amissa Bongo.

Arrivée de l’édition 2011 de la Tropicale Amissa Bongo. ©tropicaleamissabongo.com

Arrivée de l’édition 2011 de la Tropicale Amissa Bongo. ©tropicaleamissabongo.com

Publié le 24 février 2017 Lecture : 2 minutes.

Des hauts plateaux Batéké – au sud est du pays – jusqu’à la capitale gabonaise en passant par la jungle équatoriale, ce sont près de 1 000 kilomètres de parcours qui attendent les cyclistes. Au total, cinq équipes professionnelles et dix sélections nationales africaines doivent y participer, du 27 février au 5 mars.

Dans des conditions parfois dantesques, sous la chaleur étouffante du bassin du Congo, l’élite amateur africaine aura ainsi l’occasion de se frotter aux habitués des grandes courses internationales, au premier rang desquels Thomas Voeckler, le chouchou du public français.

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C’est la quatrième fois que l’ancien champion de France et maillot jaune de la grande boucle se rendra au Gabon pour courir cette épreuve − sur laquelle il a déjà remporté une étape en 2012 − qui constitue pour nombre de professionnels un bon démarrage de saison.

La Tropicale attire cette année de nouvelles équipes parmi lesquelles la Biélorusse Minsk Cycling Club, la Française Delko Marseille Provence KTM, ou encore la Japonaise Interpro Cycling Academy, avec dans ses rangs le lauréat du Trophée du cycliste africain 2016 Tesfom Okubamariam. On y retrouvera également l’équipe Direct Energy (anciennement Europcar) ainsi que Bike Aid (Allemagne).

Des coureurs africains qui montent

Cela fait quelques années maintenant que les coureurs africains ne comptent plus « pour du beurre » dans l’univers du cyclisme. L’une des révélations de la Tropicale, l’Érythréen Daniel Teklehaimanot, fut l’un des deux premiers cyclistes noirs africains à s’être élancé sur les routes du Tour de France en 2015, où il a su s’accrocher au maillot à pois de meilleur grimpeur sur plusieurs étapes.

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Cette année encore, les coureurs érythréens devraient être au centre de l’attention. Beaucoup voient désormais dans ce petit pays de la corne de l’Afrique un véritable réservoir à champions.

Longtemps considérés comme des coureurs de second rang, les Africains prennent de plus en plus de place à la table des grands, en se révélant sur des parcours comme celui de la Tropicale : selon les organisateurs de la compétition, 43 Africains sont passés professionnels après avoir débuté sur les routes gabonaises.

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Malheureusement pour les Gabonais en revanche, l’équipe nationale des «Panthères risque fort de ne pas briller cette année. La presse locale se désole du manque de préparation de leurs coureurs, faute d’entraîneur notamment.

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