Catastrophe ferroviaire au Cameroun : deux nouvelles plaintes contre X déposées en France

Le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun et le Comité de libération des prisonniers politiques ont déposé ce vendredi deux nouvelles plaintes, avec constitution de partie civile, au nom des victimes de la catastrophe ferroviaire d’Eseka.

Le train Yaoundé-Douala, qui a déraillé le 21 octobre 2016 à Eseka, au Cameroun. © AP/SIPA

Le train Yaoundé-Douala, qui a déraillé le 21 octobre 2016 à Eseka, au Cameroun. © AP/SIPA

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Publié le 17 février 2017 Lecture : 1 minute.

L’affaire de la catastrophe ferroviaire d’Eseka, survenue le 21 octobre dernier au Cameroun, continue d’occuper la justice française. Deux nouvelles plaintes ont été déposées contre X vendredi 17 février en France par le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun et le Comité de libération des prisonniers politiques devant les doyens des juges d’instruction de Nanterre et de Créteil pour tentative d’homicide volontaire, homicide involontaire, blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui par manquement délibéré à une obligation particulière de vigilance.

Celles-ci viennent s’ajouter aux autres procédures en cours. Au Cameroun d’abord, le parquet du Centre poursuit actuellement son enquête, notamment sur la base de quatre rapports commandés à des experts ferroviaires. Plusieurs acteurs ont été interrogés, dont le conducteur du train. En France ensuite, le parquet de Nanterre, sollicité par un collectif de victimes, s’est certes déclaré incompétent le 19 janvier, au motif que « la seule victime française décédée résiderait en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en dehors [de son] ressort ».

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Mais les avocats concernés étudient d’ores et déjà deux possibilités. La première serait de saisir là encore le doyen des juges d’instruction de Nanterre, dont la compétence s’applique, espère les avocats, à Puteaux, où est situé le siège social du groupe Bolloré, l’actionnaire majoritaire de Camrail. La seconde possibilité serait de déposer une plainte en Provence-Alpes-Côte d’Azur, comme le suggère le parquet de Nanterre. Dans tous les cas, les éléments en ligne de mire reste en revanche les mêmes : l’entreprise Camrail et son actionnaire principal.

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