Terrorisme et immigration : l’Italie promet de renforcer sa coopération avec la Tunisie

Un mois après l’attentat de Berlin qui avait mené à l’arrestation du Tunisien Anis Amri, l’Italie a affirmé jeudi qu’elle allait renforcer sa coopération avec la Tunisie.

La brigade antiterroriste allemande après l’attentat sur le marché de Noël de Berlin. © Zoltan Balogh/AP/SIPA

La brigade antiterroriste allemande après l’attentat sur le marché de Noël de Berlin. © Zoltan Balogh/AP/SIPA

Publié le 19 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

Son parcours avait soulevé de nombreuses questions. Avant d’être abattu à Milan, Anis Amri, l’auteur présumé de l’attentat du marché de Noël de Berlin, s’était joué des frontières européennes et de la police italienne. Rome a depuis tenu à montrer sa fermeté sur la gestion du risque terroriste. Angelino Alfano, le chef de la diplomatie italienne a donc promis jeudi un renforcement de la coopération avec la Tunisie sur les dossiers de l’immigration illégale « et du terrorisme », à l’occasion d’une visite à Tunis.

Cette visite, prélude à un déplacement de Béji Caïd Essebsi, les 8 et 9 février prochains à Rome, a permis à Angelino Alfano de rassurer tous ses partenaires : « Nous partageons les mêmes préoccupations sur des thèmes importants comme le terrorisme et l’immigration », a dit le ministre italien à la sortie d’un entretien avec le président tunisien.

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L’Italie veut renforcer aussi sa coopération avec le Niger et la Libye

Le gouvernement tunisien a pour sa part qualifié d’ « exemplaire » la coopération entre Rome et Tunis, notamment sur « l’immigration illégale ». Début janvier, Angelino Alfano avait souligné le souhait de l’Italie d’accélérer les expulsions et les rapatriements de migrants hors de ses frontières, après de nouvelles tensions dans le pays. « Il y a un triangle de pays fondamentaux : le Niger, avec qui nous sommes proches de conclure un accord, la Tunisie et la Libye », avait-il précisé.

En matière de lutte antiterroriste, l’Italie compte très peu de ressortissants partis combattre dans les rangs d’organisations jihadistes. Il doit en revanche composer avec des cas de radicalisation de détenus, comme cela a été le cas pour Anis Amri.

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