Centrafrique : un troisième Casque bleu tué mardi

La force de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé ce vendredi la mort d’un Casque bleu bangladais, tué lors d’une attaque mardi par des hommes armés dans le nord-ouest du pays. Le même jour, deux soldats de la paix marocains avaient perdu la vie dans l’attaque de leur convoi dans le sud-est.

Des casques bleus de la mission de l’ONU en Centrafrique en patrouille dans les rues de la capitale Bangui, le 12 février 2016. © Jerome Delay/AP/SIPA

Des casques bleus de la mission de l’ONU en Centrafrique en patrouille dans les rues de la capitale Bangui, le 12 février 2016. © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 6 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

« Un Casque bleu bangladais a été tué mardi à Bokayai, à 25 km au sud-ouest de Bocaranga (nord-ouest), alors que le convoi dont il faisait partie rentrait d’une patrouille dans la région, indique un communiqué de la Minusca. Le convoi de Casques bleus bangladais (…) a essuyé des tirs d’environ 50 assaillants. Le chauffeur du véhicule a été mortellement touché à la tête. Les soldats bangladais ont riposté à cette attaque ».

La même journée, deux Casques bleus marocains ont été tués dans le sud-est du pays par des hommes armés qui ont attaqué leur convoi, a annoncé mercredi l’ONU, précisant que « les auteurs de l’attaque s’étaient enfuis dans la brousse ».

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De multiples bandes armées

Forte de plus de 10 000 soldats et policiers, la Minusca tente de maintenir l’ordre en Centrafrique, où des tueries intercommunautaires à grande échelle avaient provoqué le chaos et une crise humanitaire sans précédent fin 2013. La France était alors intervenue militairement afin de rétablir l’ordre.

Les tueries de masse ont cessé et l’opération française Sangaris s’est achevée fin octobre 2016. Mais de multiples bandes armées continuent de terroriser la population dans de vastes zones du pays. Ces groupes sont essentiellement issus de factions parfois rivales de l’ex-rébellion de la Séléka à dominante musulmane, chassée du pouvoir après l’intervention française, de miliciens anti-balaka, se revendiquant chrétiens, mais aussi de groupes d’ « auto-défense » d’éleveurs nomades peuls, de bandes spécialisées dans le racket routier et d’éléments « incontrôlés ».

Dans la région d’Obo (sud-est), la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) sévit également depuis plusieurs années.

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