Environnement : 86% des jeunes Africains estiment subir les conséquences du réchauffement climatique

Une étude publiée cette semaine et réalisée dans le cadre de la COP22 montre qu’une majorité de jeunes Africains sont sensibilisés aux problématiques liées au réchauffement climatique.

Des habitantes du Delta du Saloum, une localité sénégalaise très menacée par le réchauffement climatique, le 19 octobre 2015. © Jane Hahn/AP/SIPA

Des habitantes du Delta du Saloum, une localité sénégalaise très menacée par le réchauffement climatique, le 19 octobre 2015. © Jane Hahn/AP/SIPA

Publié le 21 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

La place Jemaa-el-Fna et la mosquée de la Koutoubia, au coeur de la médina, près de laquelle se tiendra la conférence. © Studd/RHPL/Andia
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Quelque 1 156 jeunes, nés entre 1980 et 2000 (les Millenials) et issus de 19 pays africains, ont participé à cette étude, commandée par le Comité de pilotage de la COP22 et réalisée du 7 au 16 novembre 2016, en marge de la conférence internationale sur le climat qui a eu lieu cette année à Marrakech.

Les résultats, publiés cette semaine montrent que huit jeunes Africains sur dix considèrent qu’ils sont touchés négativement par le changement climatique et constatent chaque jour ses effets. La moitié d’entre eux n’hésitent pas à dire qu’ils sont très préoccupés par ce phénomène.

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Le tri des déchets jugé efficace

À ce titre, plus de la moitié (53%) reprochent aux gouvernements africains de ne pas en faire assez. Mais malgré le rôle prépondérant qu’ils prêtent aux États − qui selon 76% d’entre eux doivent agir en premier lieu contre le réchauffement climatique −, les jeunes Africains veulent aussi agir pour l’environnement.

Ainsi, 69% des jeunes interrogés considèrent que faire le tri est déchets est la façon la plus efficace de lutter contre le réchauffement climatique. Les deux tiers d’entre eux préconisent donc également de généraliser le recyclage et de limiter l’usage des contenants en plastique.

Par ailleurs, plus de 9 jeunes sur 10 considèrent prioritaire de faire des énergies renouvelables la première source d’énergie utilisée en Afrique.

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L’école et l’université, mauvais élèves

L’étude révèle aussi que l’école n’assure pas son rôle d’informateur sur le changement climatique puisque seuls 13% des jeunes interrogés disent avoir été sensibilisés à la lutte contre le réchauffement climatique dans le cadre scolaire ou universitaire.

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Les médias traditionnels (télévision, radio, journaux) restent la principale source de connaissance des jeunes, en matière de climat, loin devant les réseaux sociaux et Internet (15%).

Etude conduite dans le cadre de la COP22 auprès d’un millier de jeunes africains à propos du changement climatique dont les résultats ont été publiés le 19 décembre 2016.

Etude conduite dans le cadre de la COP22 auprès d’un millier de jeunes africains à propos du changement climatique dont les résultats ont été publiés le 19 décembre 2016.

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