Législatives en Côte d’Ivoire : les candidats auront une semaine pour convaincre

La campagne en vue des élections législatives ivoiriennes du 18 décembre aura lieu du 10 au 16 décembre prochain, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.

Des partisans de Pascal Affi N’Guessan, le 23 octobre 2015 à Arrah. © Nicolas Garriga/AP/SIPA

Des partisans de Pascal Affi N’Guessan, le 23 octobre 2015 à Arrah. © Nicolas Garriga/AP/SIPA

Publié le 9 novembre 2016 Lecture : 1 minute.

Comme en 2011, les candidats aux élections législatives auront donc une semaine pour convaincre les plus de 6 millions d’électeurs appelés le 18 décembre à renouveler les 250 sièges de l’Assemblée nationale ivoirienne, a annoncé Bruno Koné mercredi 9 novembre après le conseil des ministres.

Négociations pour les investitures 

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Une campagne « encore menée au pas de course », estime Christophe Kouamé, président de l’association Civis-Ci (Citoyens & Participation). Selon ce dernier, il aurait fallu « plus de temps pour expliquer aux populations les enjeux de l’élection », en particulier après l’adoption de la nouvelle Constitution.

En attendant l’ouverture de la campagne, les négociations sont bien engagées dans les partis en vue des investitures. C’est notamment le cas au sein de la coalition au pouvoir, qui a officialisé lundi son intention de présenter des listes communes aux législatives, sous la bannière du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Le FPI parviendra-t-il à s’unir ? 

Du côté du Front populaire ivoirien (FPI), présidé par Pascal Affi N’Guessan et déchiré par une crise de succession depuis la chute de Laurent Gbagbo, les stratégies sont également en train d’être définies.

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« Notre participation aux législatives est claire  : nous n’avons pas d’autres schémas de reconquête du pouvoir », explique le vice-président du FPI, Augustin Kouadio Komoé, ex-ministre sous Laurent Gbagbo, qui se présentera pour sa part à Tankessé, dans l’est du pays.

Pour autant, pas sûr que les frondeurs du FPI décident de prendre part aux élections législatives, boycottées par le parti en 2011. « Nous espérons toujours réussir à les convaincre de se présenter sous la bannière du FPI », précise Augustin Kouadio Komoé.

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Les partis devront faire vite : les candidats ont jusqu’au 17 novembre pour déposer leur candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).

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