Gabon : le QG de Jean Ping pris d’assaut par la garde républicaine

Le quartier général de Jean Ping a été pris d’assaut dans la nuit par la garde républicaine à Libreville. Le candidat de l’opposition annonce des morts et des blessés graves, tandis que le gouvernement justifie l’intervention en affirmant avoir poursuivi des hommes armés responsables de l’incendie de l’Assemblée nationale.

Un partisan de l’opposant gabonais Jean Ping évacue un blessé lors d’une manifestation dénonçant la réélection d’Ali Bongo, le 31 août 2016 à Libreville. © AFP

Un partisan de l’opposant gabonais Jean Ping évacue un blessé lors d’une manifestation dénonçant la réélection d’Ali Bongo, le 31 août 2016 à Libreville. © AFP

Publié le 1 septembre 2016 Lecture : 1 minute.

«  Il y a deux morts et plusieurs blessés de source sûre », selon Jean Ping, qui a évoqué un premier bilan de l’assaut, donné quelques heures après les violences ayant secoué la capitale à la suite de la proclamation des résultats donnant la victoire du président sortant Ali Bongo Ondimba.

Jean Ping, dont l’équipe faisait état d’un « carnage », a également accusé les forces de sécurité d’empêcher les services de secours de prendre en charge les blessés alors que l’assaut, lancé en milieu de nuit, était toujours en cours au petit matin.

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La garde présidentielle « à la recherche de criminels responsable de l’incendie de l’Assemblée nationale »

« La Garde républicaine a chargé le bâtiment abritant le QG de campagne de Jean Ping à la recherche de criminels responsable de l’incendie du siège de l’Assemblée nationale à Libreville », avait auparavant indiqué le porte-parole du gouvernement.

« Des personnes armées qui ont incendié le siège de l’Assemblée nationale se sont repliées au QG de Jean Ping en même temps que des centaines de pilleurs et de casseurs », avait déclaré le porte-parole, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Jean Ping, qui ne se trouvait pas à son quartier général au moment de l’assaut, a démenti ces accusations affirmant qu’il n’y avait aucune arme au QG et demandé une aide internationale. « Nous avons dit que le peuple gabonais est en danger il faut venir nous aider contre ce clan (Bongo) », a poursuivi le candidat de l’opposition, demandant à bénéficier des ambulances des services français militaires et civils dans le pays. Il a précisé avoir été en contact avec l’ambassade de France.

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Des incendies ont éclaté à Libreville, après la proclamation des résultats, le 31 août 2016. © Marco Longari/AFP

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