Présidentielle au Tchad : Idriss Déby Itno réélu pour un cinquième mandat

Selon les résultats provisoires communiqués jeudi soir par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno, est crédité de 61,56 % des voix. Saleh Kebzabo, lui, n’en recueille que 12,80 %.

Le président tchadien Idriss Déby Itno dirige le pays depuis 1990. © AP Photo/Sunday Alamba

Le président tchadien Idriss Déby Itno dirige le pays depuis 1990. © AP Photo/Sunday Alamba

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Publié le 22 avril 2016 Lecture : 1 minute.

Candidat à sa propre succession, le chef de l’État tchadien – au pouvoir depuis plus de 25 ans – va donc rempiler pour un cinquième mandat. Selon les résultats communiqués, jeudi 21 avril, tard dans la soirée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le chef de l’État tchadien est crédité de 61,56 % des voix. Il devance Saleh Kebzabo qui a, lui, recueilli 12,80 % des voix. Le taux de participation est de 76,11 %.

Laokein Kourayo Medar, maire de Moundou, capitale économique située dans le sud, est en troisième position avec 10,69 % des suffrages. Ces résultats provisoires doivent être avalisés dans un délai de 15 jours par le Conseil constitutionnel.

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Peu avant cette annonce, le premier vice-président de la Ceni avait démissionné. Mardi, les représentants des candidats de l’opposition s’étaient retirés du processus de dépouillement des résultats. « Refusant de cautionner le faux qui est entrain d’être mis en place par la Ceni, nous, délégués des candidats avons décidé en date 17 avril 2016 de nous retirer du processus de dépouillement des résultats. Par conséquent, les délégués des candidats de l’opposition ne se reconnaissent pas dans les opérations de recensement des résultats », avaient-ils annoncé lors d’une conférence de presse.

« Illégalité »

Selon eux, « ce travail de recensement des résultats de tous les bureaux de vote de l’intérieur et de l’extérieur a commencé de façon non conforme aux dispositions du code électoral et se poursuit en toute illégalité ».

« Nous avions été autorisés à accéder à la salle de saisie et de contrôle mais nous ne sommes pas autorisés à poser des questions aux agents de saisie, ni à prendre des notes. De plus, nous sommes privés de nos téléphones portables tendis que ceux du MPS [Mouvement patriotique du salut, au pouvoir] utilisent librement les leurs », avaient-il affirmé.

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