La Libye « risque d’être la prochaine urgence », selon le président du Conseil italien

À la suite d’un entretien avec François Hollande, Matteo Renzi a apporté jeudi 26 novembre son soutien à la France et à son offensive diplomatique et militaire contre l’État Islamique, en insistant sur l’urgence de stabiliser la Libye. 

Matteo Renzi et François Hollande à l’Elysée le 26 novembre 2015 © Miguel Medina/AFP

Matteo Renzi et François Hollande à l’Elysée le 26 novembre 2015 © Miguel Medina/AFP

Publié le 26 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

« Il sera fondamental pour tous de donner la priorité absolue […] à la Libye qui risque d’être la prochaine urgence », a déclaré le président du Conseil italien devant la presse à l’issue de son entretien avec le président François Hollande à l’Elysée. « Nous suivons avec beaucoup d’intérêt le processus de Vienne en ce qui concerne la Syrie et nous sommes particulièrement engagés à ce que cette fenêtre […] qui s’est ouverte au niveau diplomatique puisse s’élargir à la Libye », a insisté le président du Conseil italien.

Empêcher Daesh de s’installer et de progresser

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« Il est évident que la seule façon par laquelle nous pourrons mettre fin à l’exode des demandeurs d’asile, des réfugiés et des immigrés est d’arrêter les guerres civiles », a relevé M. Renzi. François Hollande a également cité la Libye comme l’une des deux « grandes questions » du moment, avec la Syrie, nécessitant des « initiatives diplomatiques ».

François Hollande a de plus appelé à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale en Libye et à la sécurisation du territoire,  attendue depuis trop longtemps selon lui. Des mesures nécessaires  pour « empêcher Daesh de s’installer et de progresser », a souligné le président de la République.

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