CAN 2013 : la Côte d’Ivoire retrouve son panache en battant la Tunisie

Bis repetita, mais avec la manière cette fois: la Côte d’Ivoire a logiquement remporté son deuxième match dans la CAN-2013 en surclassant une Tunisie trop timorée (3-0), sous l’impulsion de Gervinho et Yaya Touré, samedi à Rustenburg.

La joie des Ivoiriens après le but de Yaya Touré face à la Tunise, le 26 janvier 2013. © AFP/Alexander Joe

La joie des Ivoiriens après le but de Yaya Touré face à la Tunise, le 26 janvier 2013. © AFP/Alexander Joe

Publié le 26 janvier 2013 Lecture : 2 minutes.

Bis repetita, mais avec la manière cette fois: la Côte d’Ivoire a logiquement remporté son deuxième match dans la CAN-2013 en surclassant une Tunisie trop timorée (3-0), sous l’impulsion de Gervinho et Yaya Touré, samedi à Rustenburg. Avec six points en poche, les Eléphants devaient attendre le résultat du match suivant: en cas de nul lors d’Algérie-Togo, ils seraient qualifiés. Mais quoi qu’il arrive, ils auront lancé leur tournoi.

Et merci à Gervinho et Yaya Touré ! Déjà auteurs d’un premier match énorme (chacun bâtisseur d’un but et auteur d’un autre), l’ailier d’Arsenal et le milieu de Manchester City se présentent comme deux des hommes forts du tournoi. Gervinho, qui avait ouvert le score (21e, 1-0) et insufflé le danger à chacune de ses touches de balle et de ses courses, a servi Ya Konan pour clore la fête (90e, 3-0). Yaya Touré a contrôlé le milieu, secondé par la paire Romaric-Tioté très active à la récupération, et orienté le jeu, avant de tuer le match d’une superbe frappe (87e, 2-0).

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Deux buts de fin de match venant matérialiser le réveil ivoirien. Car il était hors de question pour Sabri Lamouchi que ses Eléphants reproduisent la faible prestation de mardi, "la pire" depuis qu’il a pris ses fonctions (fin mai 2012), malgré la victoire (2-1 contre le Togo). Et ils ont bien reçu le message: il y eut plus d’application et surtout de rythme dans leur jeu, d’emblée, avant une seconde période plus gestionnaire.

Il faut dire que le sélectionneur avait tenté un coup façon électrochoc: il a tout bonnement éjecté l’idole Drogba du onze initial ! Drogba (35 ans en mars) est entré à la 68e minute, et on ne l’a pas davantage vu que mardi…

Il est évidemment absurde de faire le comparatif entre le buteur star et la jeune pousse alignée à sa place, Lacina Traoré. Mais ce dernier, qui explose cette saison à l’Anzhi Makhachkala aux côtés d’Eto’o, s’est bien fondu dans l’équipe et montré utile dans ses déviations. S’il a perdu à bout portant son duel avec Ben Cherifia, auteur d’un exploit (21e), et peu pesé en seconde période, Traoré a cependant délivré dans la foulée de son face-à-face la passe décisive à Gervinho au gré d’un une-deux enrhumant Ifa (1-0, 21e).

Ce but récompensait une entame de match d’Eléphants morts de faim qui multipliaient les situations chaudes dans la surface de Tunisiens éberlués. Les Eléphants avaient retrouvé leur stature et leur patte.

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Libérés par le but et leurs bonnes dispositions, ils géraient davantage la suite, et auraient même dû obtenir un penalty pour une main flagrante de Chammam dans sa surface (44e). L’idée: ne pas s’emballer face à des Tunisiens qui savent "jouer à l’italienne", comme l’avait relevé Lamouchi après leur victoire au forceps sur l’Algérie (1-0). Alors la seconde période fut plus équilibrée, et les Aigles de Carthage déployaient un peu plus leurs ailes.

Mais de manière stérile, avec simplement ces frappes de Khlifa, non cadrée (48e) et sur Barry alors qu’il était seul devant la cage ivoirienne (85e). Msakni, auteur du but de la victoire mardi et de quelques accélérations de classe, n’a guère pesé, hormis cette dernière tête captée par Barry (90e+2).
 

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