Reportage photo : ces visages de l’autre Algérie

Hommes et femmes, jeunes et anciens, de Tlemcen au Constantinois, des Hauts Plateaux au Grand Sud, ils et elles sont l’Algérie profonde. Reportage photo de Bruno Hadjih.

M’Barek, éleveur sur les Hauts plateaux. © Bruno Hadjih

M’Barek, éleveur sur les Hauts plateaux. © Bruno Hadjih

Publié le 5 juillet 2012 Lecture : 2 minutes.

1962-2012 : le vrai bilan de l’Algérie indépendante
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1962-2012 : le vrai bilan de l’Algérie indépendante

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Quelles images choisir pour le jubilé de cette Algérie si plurielle ? Ressortir quelques instantanés de son parcours chaotique ? Montrer un pays en chantier ? Exhiber ses rares moments de joie ou ses multiples tragédies ? De nombreux clichés collent à la peau de l’Algérien : vindicatif, arrogant ou incivique…

Nous avons choisi de vous faire découvrir un panel d’anonymes, quelques-uns des mille et un visages de l’Algérie. De la mamie montagnarde ancienne combattante à la lycéenne qui ne veut pas avoir à choisir entre le voile et le raï. De l’avocate fière de sa robe à l’éleveur d’autruches tout sourires. D’illustres inconnus, soldats taiseux de la bataille du quotidien.

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Odyssée

Cette opportunité nous est offerte par le travail du photographe Bruno Hadjih. Il a parcouru l’Algérie en tous sens. De Zoudj Beghal, aux confins marocains, à Oum T’boul, à la frontière tunisienne. De Tindouf à Debdeb. Soit trois fois le tour du monde – 120 000 km ! – pour aller à la rencontre des populations. Ce long périple de trois ans lui a appris qu’il « n’existe pas une Algérie, mais des Algérie ». Il n’a pas osé le pluriel. Il y a cinquante ans, Béchir Ben Yahmed évoquait déjà « les Algéries ».

Le photographe Bruno Hadjih a découvert une population aux capacités de résistance insoupçonnées.

Au cours de cette odyssée, Bruno Hadjih a découvert une population dynamique, active, prête à s’embraser pour la plus petite revendication. Fascinante, aussi, pour ses capacités de résistance insoupçonnées aux catastrophes naturelles comme aux pesanteurs de l’Histoire.

Le photographe Bruno Hadjih ne s’est pas contenté d’immortaliser ces visages graves, il a su écouter. « Quand ce peuple désapprouve, il le fait savoir », dit-il en présentant ce qu’il appelle sa « radiographie du pays profond ». Voici donc un panorama, certes non exhaustif mais ô combien indicatif, de quelques Algériens d’aujourd’hui, avec leurs réussites, leurs galères, leurs coups de gueule, leurs rêves, leurs ambitions.

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Pour faire défiler les images, cliquez sur la droite du diaporama. Pour lire l’histoire personnelle de chaque personne, cliquez sur leur photo.

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